Définition du syndrome de diogène
L’accumulation compulsive ou la syllogomanie est le fait d’accumuler de manière excessive des objets, indépendamment de leur utilité, de leur valeur et parfois sans tenir compte de leur dangerosité, ou de leur risque pour l’hygiène et la santé.
L’accumulation excessive peut aller jusqu’à affecter la mobilité et interférer avec la vie quotidienne : s’habiller, se laver, manger, dormir, faire le ménage.
Le syndrome de Diogène pourrait s’apparenter à un trouble obsessionnel compulsif, et une conséquence probable de la dépression.
La syllogomanie a été inscrite en 2013 au « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ».
Termes assimilés : syndrome de diogène, Diogène de Sinope, les diogènes, Diogène, cas diogène, syndrome diogene, syndrome de Diogène, nettoyage diogène, syndrome de diogène.
Note
Nous présentons quelques photos à titre d’exemple et à but pédagogique, sans aucune volonté de voyeurisme.
Il s’agit de faire prendre conscience de la dure réalité que les personnes Diogène vivent au quotidien.
Les conséquences visibles
Les conséquences visibles sont celles qui concernent le quotidien du syndrome de Diogène : accumulation d’objets tels que des déchets, sacs poubelles, boites en carton, emballages, bouteilles vides, vêtements usagés qui ne seront plus jamais portés, des magazines empilés. Et aussi de mauvaises conditions d’hygiène dans la salle de bain, les toilettes, dans les chambres également.
Très souvent, un encombrement autour du lit (voire jusque sur le lit) devra alerter l’entourage.
Avec tous ces problèmes de vie quotidienne, l’hygiène personnelle est souvent négligée, et les conséquences sur la santé de la personne concernée sont parfois dramatiques.
Les conséquences invisibles
A l’origine, un évènement déclencheur entraine un bouleversement psychologique chez la personne.
Le non traitement de ce bouleversement psychologique s’amplifie au fur-et-à-mesure car le diagnostic n’a pas été posé, et la personne en souffrant n’ose pas forcément faire le 1er pas pour aller consulter un psychiatre ou un psychologue, ou toute autre forme d’aide extérieure.
Les conséquences invisibles sont psychologiques et sociales puisque la honte vient gangréner la personne car elle vit au milieu de son syndrome de Diogène, l’accumulation compulsive.
Et, du fait de cette honte, la personne voudra donc cacher tout cela à sa famille, amis, collègues, voisins, etc … entrainant un isolement qui amplifiera, lui, la dépression ou le mal-être dont elle est victime. Un schéma négatif est constamment auto-alimenté, et c’est pour cette raison qu’il faut absolument une personne extérieure qui saura gagner la confiance du cas Diogène.
Des « malades » qui s’ignorent
Même si le syndrome de Diogène est une conséquence, le fait d’entasser ou accumuler n’est pas à proprement parler une « maladie ».
C’est principalement la conséquence d’un trouble du comportement.
Le décor étant posé, il faut savoir que ce syndrome peut donc toucher n’importe qui, quelque soit sa situation personnelle et peu importe sa catégorie sociale.
En effet, qu’ils soient de hauts fonctionnaires, cadres, professions libérales, salariés … tout le monde peut être concerné.
Les proches sont perdus et déboussolés
Les proches, famille ou amis, ne savent pas comment aborder le sujet sans que le malade ne soit atteint dans son être, comme si on remettait en cause son existence et son mode de vie, au plus profond de lui. Alors, que le souhait de ces proches est simplement celui de voir la personne aimée et atteinte du syndrome est de voir un changement positif pour une vie quotidienne normale, et une reprise de ses activités sociales et familiales.
De plus en plus de cas révélés en France
La communication des statistiques du syndrome de Diogène n’est pas vraiment faite. Il est difficile de recenser les cas puisque les malades peuvent faire illusion auprès de leurs proches.
S’il l’on tient compte de différents niveaux des cas Diogène de la simple accumulation de cartons jusqu’à l’insalubrité complète du logement, il pourrait être envisageable que 10 à 15% de la population soit concernée. Et il est très probable que les chiffres augmentent du fait de l’isolement des personnes âgées dans les campagnes.
Ne faites pas que le syndrome de Diogène reste une fatalité.
Vous avez la possibilité d’agir et d’aider un proche !
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